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À la découverte d'Engis et ses environs

Itinéraire

Itinéraire de 4.5 km dont 0.45 km en forêt.
Promenade balisée par des rectangles jaunes.

 

Départ : parc des Tchafornis

 

  • Traverser le parc et prendre en direction de la rue Nicolas Lhomme ;
  • Tourner à gauche et prendre la ruelle Trokay pour atteindre la rue Thier Ardent ;
  • Continuer tout droit sur une distance de 100 m et prendre à droite (ancien chemin des Fagnes) ;
  • Visiter la carrière qui surplombe la vallée de la Meuse (prairie typique des terrains calcaires) ;
  • Reprendre le chemin pour atteindre la rue des Fagnes ;
  • Au carrefour de la rue des Fagnes et de la rue des Alunières : tourner à gauche et prendre la rue des Alunières sur une distance de 600 m ;
  • Tourner à gauche et descendre par le bois pour atteindre la rue Reine Astrid ;
  • Tourner à droite et remonter la rue Reine Astrid ;
  • Tourner à gauche vers le Tour en Bêche, puis continuer tout droit par un petit sentier (200 m) pour atteindre la rue Nouvelle Route ;
  • Prendre à droite et continuer tout droit pendant 250 m et prendre le petit sentier sur la gauche (Sentier du bois d'Horion)
  • Prendre à gauche et rejoindre le bas d’Engis par le Thier Oulet ;
  • À la fin de la descente, tourner à droite prendre la rue Nouvelle Route ;
  • Après 200 m, tourner à droite et prendre le Thier Oulet bas ;
  • Tourner à gauche quand vous arrivez en face de la gare et rejoindre le site des Tchafornis.

 

Visualiser la carte

 

Un peu d’histoire


Vers 1830, le professeur Schmerling découvrait au cours de l'exploration d'une grotte qui a conservé son nom des ossements humains dont l'expertise allait prouver que les plus anciens dataient d'environ 70.000 ans avant JC. On peut ainsi savoir que notre région était habitée par des hommes du type Cro-Magnon et cela dès l'époque glaciaire.

Ces autochtones n'avaient pas réellement conscience de résider sur le territoire engissois et il faut attendre 1050 après JC pour trouver mention des noms Engeih et Ingeis sur une charte de l'Abbaye du Val St Lambert. Ces dénominations qui sont à rapprocher du wallon Indji viendraient du patronyme d'un chef romain.

À partir de cette époque et durant près de 8 siècles, la "Terre d'Engis" allait changer plusieurs fois de mains, passant au gré des rachats féodaux, des legs, des dons ou des héritages d'autorités féodales à nobles familles.


Le  paysage


La carte de Ferraris nous donne un aperçu assez intéressant du paysage d'Engis à l'époque autrichienne. En fait, le paysage a connu, de 1770 à nos jours, la disparition de nombreux vergers. Dans les terrains assez accidentés où se trouvent les anciennes carrières de pierres calcaires, il y avait généralement un sol argileux (le schiste alunifère ou ampélite (du grec ampelos = vigne, et lithos = pierre), fut très tôt utilisé pour l'amendement des vignobles) qui permit naguère la culture de la vigne et une petite agriculture marginale. Il reste actuellement quelques traces de vignobles situées sur les versants exposés au sud.

De nombreux vergers étaient localisés près des habitations. L’aspect escarpé de la commune a favorisé la localisation de la population le long de la seule voie de communication qu’était la Meuse à cette époque. D’ailleurs, au cours du temps, la Meuse tiendra toujours une place importante dans le développement de la commune puisque c’est le long de celle-ci que les différentes industries vont s’installer.

Dès le XIVe siècle, on exploite l’alun à Engis jusqu’à la période française où les exportations obligent la plupart des alunières à disparaître. Des carrières, des briqueteries, des charbonnages furent ouvertes aussi au XIXe siècle. La métallurgie (gisements de fer, de zinc, de calamine et de plomb) et spécialement, celle du zinc, se développe grâce à la découverte d’un procédé de fabrication inventé par le liégeois Dony. 

En 1828, la société Métallurgique d’Engis est créée pour exploiter les gisements de zinc de la vallée de la Meuse. En 1845, l’usine d’Engis s’associe avec d’autres entreprises pour constituer la société de la Nouvelle Montagne. À la fin du XIXe siècle peu après la découverte de gisement de phosphate en Hesbaye, elle fabrique également des engrais chimiques. En 1938, avec ses associés, elle prend le nom de Société Métallurgique de Prayon et concentre ses activités sur la chimie.

La vallée est particulièrement riche en matériaux pierreux et en pierres calcaires dont une bonne partie sera destinée aux fours à chaux installés aussi dans la commune. Ces industries connaissent une grande prospérité grâce à la proximité de la voie d’eau. La pierre est utilisée dans la construction, aussi bien dans les grands édifices que dans les constructions privées.


Les curiosités locales


Le parc des Tchafornis est installé dans une ancienne carrière. On y extrayait des calcaires dévoniens qui étaient utilisés comme pierre de taille ou qui étaient cuits pour la fabrication de chaux, dans le four situé à l'entrée du parc qui tient son nom de cette activité : Tchafôr : chaufour, four à chaux. C'est en 1845 que le Duc D'Arenberg fit construire un four à chaux destiné à la cuisson des pierres provenant de sa propriété. C'est à cette époque que dans les localités voisines, des carrières à caractère industriel se développent (les Awirs, la Mallieue). La chaux a joué un rôle important dans la vie économique de la région : amendement des terres argileuses, en sucrerie : précipitation des impuretés du jus, préparation de la pâte à papier, verre,  épuration des eaux, …

C’est en 1993,  que le site des Tchafornis a été réhabilité. Cette opération a permis la création d'un parc communal dans cette ancienne carrière. Le projet s’est poursuivi par la création d'une promenade didactique ayant pour thème : « Les Pierres et Marbres de Wallonie » (on y découvre : une paroi rocheuse verticale représentant un remarquable récif corallien à stromatopores d'âge Frasnien (± 370 millions d'années) et la création d'un « musée de la pierre locale » présentant un panel de l'ensemble des matériaux actuellement et anciennement extraits dans la commune d'Engis.

 

  • Ruelle Trokay : l’origine de ce nom proviendrait de troke : grappe de raisin à petits grains (trokê, trochet = grappillons de groseilles, de cerises, de raisins).
  • Ancienne carrière : l’endroit ici, est beaucoup plus ensoleillé et plus rocailleux. Sur la roche sous-jacente, la couche de sol est très fine voire insignifiante. Il est pourtant couvert d’une végétation rase qui semble se fondre avec les couleurs de la roche. On y trouve, une faune et flore adaptées à ce milieu plus aride. La surface du sol est par exemple couverte de Poivre de muraille (Sedum acre), de quelques pieds de Vipérine commune (Echium vulgare). Il est également possible d’observer le Lézard des murailles, le Criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens), etc.
  • Rue des Fagnes : les Fagnes correspondraient à des terrains marécageux, à des landes semées de marais.
  • Rue des Alunières et site des Terres Rouges : le nom de cette voirie et de ce site provient de l’exploitation de l’alun (sel composé de sulfate d’aluminium, de potassium ou d ‘ammonium et d’eau de cristallisation)  qui dura près de deux siècles (de 1650 à 1850). Le lieu dit « Terres rouges » trouve,  également, son origine dans la couleur rougeâtre des résidus de schiste présent sur le site. Les activités consistaient à extraire le schiste du sous-sol et à le conditionner pour en extraire, après une série d'opérations spécifiques, une substance appelée alun.
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