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La promenade de Clermont-sous-Huy

Itinéraire

Itinéraire de 7.5 km dont 2.2 km en forêt.
Promenade balisée par des rectangles bleus.

 

Départ : Église de Clermont-sous-Huy (aux Houx)

 

  • Partir à gauche vers les Fontaines ;
  • Au cimetière : tourner à gauche ;
  • Un peu avant une maison isolée et abandonnée (Haponry) : tourner à gauche et longer le bois ;
  • Entrer ensuite dans le bois de Saint-Séverin ;
  • Longer le ruisseau de Falogne qui prend sa source sur les hauteurs de Saint-Severin et dévale vers le fond d’Oxhe et d'Ombret ;
  • Prendre à droite sur la route asphaltée ;
  • Prendre à gauche et traverser le village « les Houssales » situé sur la commune de Nandrin ;
  • Au bout de la rue, tourner à gauche et marcher un peu plus d'1 km ;
  • Traverser la route d'Halledet et aller tout droit pour emprunter la drève des peupliers ;
  • Tourner à droite et se diriger vers le carrefour de la Croix ;
  • À ce carrefour : prendre à gauche et entrer dans le hameau des Granges ;
  • Après avoir parcouru 500 m, tourner à gauche pour rejoindre la jonction entre la rue de la Poudrerie et Fagnet ;
  • Continuer tout droit jusqu’au hameau des Houx et prendre à droite pour rejoindre le point de départ : l’Église.

 

Visualiser la carte

 

Un peu d'histoire

 

En 1062, un document fait état du nom de Clermont. Une phrase parle de "in castello Clarimontis" (au château de Mont-Clair). Venue du latin Clarus Mons (le mont illustre), cette dénomination allait devenir Clairmont, puis Clermont.

On a retrouvé à la limite du village et d’Ehein les restes d’une villa romaine avec hypocauste. Elle date du Ier siècle mais a fait l’objet de remaniement au IIe siècle. Clermont fut le siège d’un comté au Moyen Âge dont le centre était un château situé en hauteur près de la Meuse au dessus d’Engihoul. Le château fut incendié plusieurs fois et notamment en 1346 où il échut en même temps que le comté au prince-évêque de Liège. La seigneurie fut alors gérée par la mense épiscopale. En 1619, elle fut cédée en engagère à un certain G. de Hodeige jusque 1666. Le prince l’engagea également à l’abbaye de Flône puis à l’archidiacre de Jacquet.

La vie des clermontois était essentiellement rurale. D’après les commentaires de la carte de Ferraris, les terres rapportent du froment, du seigle, de l’orge et de l’avoine. L’exploitation du bois était aussi importante. On cultivait un peu de vigne ainsi que des prairies qui donnaient du bon foin. On extrayait également l’alun et la houille dans les environs.

 

Le paysage


De grandes parcelles cultivées forment un openfield (grandes campagnes dont la clôture est totalement absente). Ces champs remontent aux habitudes collectives issues des pratiques agraires du Moyen Âge : l’assolement triennal et son complément la vaine pâture,  rappelant les paysages hesbignons. La présence de Loess (limon éolien datant de la période glacière) a permis de développer des cultures assez variées.

On peut encore apercevoir une drève arborée (lignes de peupliers). Ces drèves subsistent encore aux alentours des châteaux. Enfin, les parcs des châteaux apportent aussi une touche non négligeable au paysage en alternant étendues boisées et prairies.

 

  • Château de Magnery : ce château, en briques peintes et calcaire se situe sur route entre le hameau d’Aux Houx et Saint-Séverin. Cette demeure, accessible par une allée encadrée de piliers de calcaire surmontés de pommes de pin (XVIIIe siècle) fut construite en 1780 dans un beau parc, en bordure d’un étang.  La façade principale, tournée vers l’étang, est surmontée d’un fronton triangulaire orné de moulures. Parallèle au château et unie à lui par une annexe sans caractère, on trouve une ferme en quadrilatère très remaniée.


Les curiosités locales


Patrimoine historique

 

  • Église de Sainte-Barbe : ancienne chapelle dépendant de Neuville-en-Condroz, érigée en paroisse en 1853. Édifice en briques et calcaire (XIXe siècle), flanqué à droite d’une tour carrée (1890) en grès. En 1929, édification d’une nef perpendiculaire.
  • Poteau indicateur : poteau en fonte du début du XXe siècle.
  • Ferme de Modave (aux Granges) : fermette ancienne (une des premières constructions du hameau des Granges) construite en pierres locales (moellons de grès et calcaire).
  • Maison aux Houx : en léger retrait, au carrefour près de l’église et précédée d’un jardinet, maison (« la Devinière ») de deux niveaux et quatre travées, en briques peintes et calcaire, de la 2ème moitié du XIXe siècle. Baies rectangulaires à appui saillant


Patrimoine naturel

 

  • La lisière du bois : une faune dont on ne soupçonne pas l’existence est pourtant bien présente. Les animaux laissent très souvent des indices de leurs passages. Ces traces peuvent être de plusieurs ordres : empruntes de pas dans la boue ou la neige, restes de repas, excréments, terriers, pelotes de réjection…

    Nous avons vu que cet endroit était fréquenté par le chevreuil, le sanglier et le renard (les traces de pas qui sont à ne pas confondre avec celles d’un petit chien). Pour le chevreuil, deux indices différents ont été observés : l’empreinte de sabots et la moquette c’est-à-dire le nom que portent ses excréments. Le milieu correspond au biotope du chevreuil puisqu’il vit à la lisière entre les prairies et les forêts claires.

    Dans le genre acrobate, on ne fait pas mieux ! Cet oiseau au dessus du corps gris-bleu, au long trait noir en travers de l’œil et au bec robuste et pointu est un des seul oiseau qui sache descendre la tête en bas. Il peut se déplacer en tout sens à la surface du tronc grâce à griffe arrière de ses pattes qui lui permet de se cramponner comme un véritable crochet. La Sitelle recherche, en automne, des noisettes, des faines ou autres fruits durs qu’elle calera dans l’écorce d’un arbre et les martèlera de son bec pour en extraire l’amande. Elle niche dans un trou d’arbre dont elle a réduit l’entrée avec de la boue pour lui donner le diamètre de sa taille d’où son nom de torchepot.
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